Utilisation de la thérapie EMDR dans le traitement d’un ESPT après cancer du sein
Mis à jour le 16 septembre 2024
Un cas clinique présenté par Sophie Lantheaume, publié dans le Journal de Thérapie Comportementale et cognitive.
Article publié en frais – accès payant sur le site de l’éditeur
Résumé
L’objectif de cet article est de tester l’utilisation de la thérapie EMDR – eye movement desensibilization and reprocessing – dans le traitement d’un ESPT – état de stress post-traumatique – après cancer du sein.
Un cas clinique est présenté.
Des évaluations quantitatives à intervalles espacés ont été réalisées avant la première séance, après la dernière séance et en suivi à trois puis six mois, avec l’échelle d’ESPT (PCLS), l’échelle modifiée des symptômes traumatiques, le questionnaire d’expériences dissociatives, mais également à l’aide de l’échelle HADS pour l’évaluation de l’anxiété et de la dépression et du questionnaire de qualité de vie FACT-B.
Des retranscriptions des séances ainsi que des mesures à intervalles rapprochés (nombre d’évitement, nombre de reviviscences et intensité de l’anxiété par semaine) complètent ces évaluations.
À travers la diminution de l’ensemble des mesures quantitatives effectuées, mais également par les changements cliniques perçus dans les propos de la patiente, la thérapie EMDR prétend à une efficacité dans le traitement d’un ESPT après cancer du sein.
Plan
- Introduction
- Cancer du sein et ESPT
- EMDR et ESPT
- Cancer du sein et EMDR
- Vignette clinique
- Anamnèse
- Diagnostic
- Analyse fonctionnelle
- Évaluation pré-thérapie
- Questionnaires nomothétiques
- Questionnaires ipsatifs
- Thérapie
- Contrat thérapeutique
- Technique thérapeutique utilisée
- Déroulement de la thérapie
- Protocole utilisé
- Déontologie
- Déroulement des séances
- Résultats et discussion
- Questionnaires (mesures à intervalles espacés)
- Mesures à intervalles rapprochés
- Conclusion
- Déclaration de liens d’intérêts
Vignette clinique
Mme S., 35 ans, a été rencontrée au début de sa prise en charge pour un cancer du sein par la psychologue du service des soins oncologiques de support. Elle a été traitée par mastectomie, chimiothérapie, radiothérapie puis par reconstruction mammaire différée par prothèse. Durant tout ce parcours médical, la patiente n’aura pas souhaité de suivi psychologique. À la fin des traitements (plus de trois mois après ceux-ci), elle reprendra contact avec la psychologue pour des cauchemars répétés lui (…)
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Références de l’article Utilisation de la thérapie EMDR dans le traitement d’un ESPT après cancer du sein :
- auteurs : Sophie Lantheaume
- publié dans : Journal de thérapie comportementale et cognitive, Volume 28, Issue 1, March 2018, Pages 3-16
Aller plus loin
Formation : La place de l’EMDR en oncologie
