Un retour au travail plus rapide après un burn-out grâce à cette idée belge
Mis à jour le 22 septembre 2022
Extrait :
Elke Van Hoof travaille depuis plus de 20 ans en tant que psychologue du stress et des traumatismes. Selon elle, des techniques psychologiques largement utilisées (les techniques EMDR) en thérapie post-traumatique se révèlent aussi très efficaces pour le traitement du burn-out.
« Dans mon cabinet, j’ai constaté un déséquilibre entre le ressenti et la logique, tant chez les patients atteints de burn-out que chez ceux qui souffrent de traumatisme. Ils savent objectivement qu’ils doivent prendre un peu de recul et ne pas avoir peur, mais cela ne correspond pas à ce qu’ils ressentent. En appliquant les techniques de traitement post-traumatique, nous apportons à nouveau un équilibre », explique la professeure Van Hoof, citée dans un communiqué du Centre de Résilience, qu’elle a elle-même fondé.
Son approche, qu’elle a professionnalisée sous l’appellation « Insourcing », considère la réintégration au travail comme un élément essentiel à la guérison. Celle-ci est primordiale dès le début du traitement. « Une étape importante dans ce parcours est de retrouver du sens. Il est impossible de guérir totalement lorsque l’on ne se sent pas utile », ajoute la professeure Van Hoof.
Sur plus de 400 dossiers clos lors de la phase pilote, une centaine ont fait l’objet d’une analyse qui montre que plus de 70% des patients sont retournés au travail rapidement: après 92 jours ou 3 mois en moyenne, ce qui est deux fois plus rapide que la moyenne actuelle de 189 jours, souligne le Centre de Résilience. »
Son approche, qu’elle a professionnalisée sous l’appellation « Insourcing », considère la réintégration au travail comme un élément essentiel à la guérison. Celle-ci est primordiale dès le début du traitement. « Une étape importante dans ce parcours est de retrouver du sens. Il est impossible de guérir totalement lorsque l’on ne se sent pas utile », ajoute la professeure Van Hoof.
Sur plus de 400 dossiers clos lors de la phase pilote, une centaine ont fait l’objet d’une analyse qui montre que plus de 70% des patients sont retournés au travail rapidement: après 92 jours ou 3 mois en moyenne, ce qui est deux fois plus rapide que la moyenne actuelle de 189 jours, souligne le Centre de Résilience. »