Témoignage de Martine
Mis à jour le 29 septembre 2022
Le témoignage de Martine, publié sur le site de Madame Figaro
Extraits :
«Avant l’EMDR, j’étais sur une jambe. Maintenant, je suis sur les deux et je peux avancer», affirme Martine, 45 ans. Elle raconte ses trop nombreux traumatismes avec une distance étonnante : violée à 9 ans, cette archéologue connaît le suicide de son meilleur ami quand elle est en CM2 et celui de son père lorsqu’elle a 13 ans. Pour guérir des ondes de choc de ces événements, Martine fait appel à celle que l’on présente comme la plus accélérée et efficace des thérapies contre le psycho-trauma : l’EMDR (eye movement desensitization and reprocessing ou désensibilisation, retraitement par les mouvements oculaires, en français). (…)
Ainsi, Martine qui pensait qu’«avoir des tuiles était normal» et de sa faute, assure revivre après six mois de thérapie. «Je me sentais responsable de la mort de mon père. J’étais la seule à qui il pouvait parler, son suicide était forcément mon échec», se souvient-elle. «C’est mon histoire, mais elle ne me fait plus souffrir. Je me sens même renforcée d’avoir pu traverser tout ça», affirme-t-elle avec fierté aujourd’hui. Les mauvais souvenirs de Martine n’ont pas été effacés mais «retraités». En d’autres termes, réinterprétés par son cerveau. (…)
«Je pleurais, je tremblais», affirme de son côté Martine. Lors des premières phases de la thérapie, le praticien s’assure de la stabilité de la personne et de sa capacité à faire face à la violence du choc du passé que l’on essaye d’éviter et qui ressurgit en cabinet. «On met également en place un lieu sûr où la personne se sent en sécurité pour qu’elle puisse s’y réfugier quand cela devient trop pénible pour elle», souligne la psychothérapeute. (…)
Le praticien continue les stimulations jusqu’à ce que le souvenir ne génère plus de perturbations et soit mis à distance. C’est ainsi que vers la fin de la séance(…) Martine (quant à elle) remarque l’éclat du soleil le jour du suicide de son père. «Je me suis rappelée qu’il faisait beau ce jour-là et j’ai entendu les oiseaux chanter, confie-t-elle. C’était comme si j’avais des œillères et un cerveau bloqué sur le traumatisme, et que l’EMDR avait enlevé ces œillères.» (…)
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