L’après-attentat contre Charlie Hebdo : les alternatives aux anxiolytiques
Mis à jour le 14 octobre 2022
Article publié dans métronews, le 15/01/2015.
STRESS – Conséquence des attentats, les Français ont acheté 18% d’anxiolytiques et de somnifères de plus que d’habitude. Alors que ces médicaments ne devraient pas être prescrits pour réduire les symptômes de stress après un événement choquant.
C’est une conséquence directe des attentats. Entre vendredi 9 et mardi 13 janvier 2015, les Français se sont procuré 18,2% de plus de boîtes d’anxiolytiques et de somnifères, a révélé Le Figaro. Après l’attaque de Charlie Hebdo, la fusillade de Montrouge et la prise d’otages de l’Hyper Cacher, « c’est une réaction normale, en tout cas habituelle », commente pour metronews la psychologue Evelyne Josse, spécialiste du traumatisme psychique.
Sauf que l’Organisation mondiale de la santé ne recommande pas la prescription de benzodiazépines (molécules utilisées pour traiter l’anxiété et les troubles du sommeil) dans le premier mois qui suit un événement traumatique. « Leur utilisation peut même ralentir la ‘digestion’ des événements choquants, allonger le temps nécessaire pour s’en remettre », poursuit Evelyne Josse.
Verbaliser ses angoisses
« Le meilleur anxiolytique, c’est la parole, ajoute le psychiatre Dan Véléa, contacté par metronews. Il faut verbaliser ses angoisses. » Son conseil facile à suivre pour faire face à ces événements choquants : « Faites du sport, baladez-vous, voyez votre famille, vos amis. Car la première chose à ne pas faire, c’est le repli sur soi, qui ne fait que renforcer les angoisses. »
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