Presse – Elle – une thérapie à l’oeil
Mis à jour le 14 octobre 2022
Le magazine Elle a publié en 2015 un article « Une thérapie à l’oeil » avec une interview de Christophe Marx, praticien EMDR.
L’EMDR*, découverte en 1987 par la thérapeute Francine Shapiro, soulage les traumatismes mais aussi les angoisses et les douleurs. Le point avec le Dr Christophe Marx**.
* En français, Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires.
** Praticien accrédité EMDR Europe et auteur de « L’EMDR » (éd. Eyrolles).
L’EMDR réactive le système naturel de guérison du cerveau : vrai
« Notre cerveau bénéficie d’un système de traitement adaptatif de l’information qui nous permet de “digérer” les événements perturbants, explique le Dr Marx. Mais ce système peut être dépassé : l’événement se fige alors dans le système limbique du cerveau, ce qui rend son souvenir empreint de la même charge émotionnelle. L’EMDR, par des stimulations bilatérales alternées (SBA), surtout des va-et-vient oculaires, fait basculer le souvenir douloureux dans le cortex cérébral, afin qu’il soit associé à d’autres expériences passées et que son évocation ne perturbe plus le présent. »
L’EMDR est uniquement indiquée pour les « grands » traumatismes : faux
L’OMS, la Haute autorité de santé et l’Inserm l’ont validée pour traiter des états de stress posttraumatique, suite à une catastrophe naturelle, à un attentat… « Dans la pratique, l’EMDR a aussi fait ses preuves lors de chocs émotionnels liés à des traumatismes moins “spectaculaires” (cambriolage, divorce…) ou étalés dans le temps (brimades, humiliations répétées…). On peut également y avoir recours pour des pathologies comme la dépression, souvent précédée d’un “tapis” de traumatismes, les phobies, les acouphènes, les troubles du comportement alimentaire, de la sexualité… »
Le souvenir précis de l’événement traumatisant n’est pas nécessaire : vrai
D’un traumatisme passé, lointain ou récent, il ne reste parfois que des sensations, des images, des croyances négatives… qui peuvent constituer le point de départ de la thérapie. « On peut partir d’une pensée (“je ne mérite …
« Notre cerveau bénéficie d’un système de traitement adaptatif de l’information qui nous permet de “digérer” les événements perturbants, explique le Dr Marx. Mais ce système peut être dépassé : l’événement se fige alors dans le système limbique du cerveau, ce qui rend son souvenir empreint de la même charge émotionnelle. L’EMDR, par des stimulations bilatérales alternées (SBA), surtout des va-et-vient oculaires, fait basculer le souvenir douloureux dans le cortex cérébral, afin qu’il soit associé à d’autres expériences passées et que son évocation ne perturbe plus le présent. »
L’EMDR est uniquement indiquée pour les « grands » traumatismes : faux
L’OMS, la Haute autorité de santé et l’Inserm l’ont validée pour traiter des états de stress posttraumatique, suite à une catastrophe naturelle, à un attentat… « Dans la pratique, l’EMDR a aussi fait ses preuves lors de chocs émotionnels liés à des traumatismes moins “spectaculaires” (cambriolage, divorce…) ou étalés dans le temps (brimades, humiliations répétées…). On peut également y avoir recours pour des pathologies comme la dépression, souvent précédée d’un “tapis” de traumatismes, les phobies, les acouphènes, les troubles du comportement alimentaire, de la sexualité… »
Le souvenir précis de l’événement traumatisant n’est pas nécessaire : vrai
D’un traumatisme passé, lointain ou récent, il ne reste parfois que des sensations, des images, des croyances négatives… qui peuvent constituer le point de départ de la thérapie. « On peut partir d’une pensée (“je ne mérite …
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