Présentation de la méta-analyse de Maxfield
Mis à jour le 30 septembre 2022
La méta-analyse de Maxfield (1) montre que plus l’étude est rigoureuse, plus l’effet du traitement par la thérapie EMDR est grand.
L’étude de Maxfield est une méta-analyse (12 études contrôlées, avec 492 sujets) qui visait à déterminer si les différences de résultats étaient liées à des différences méthodologiques. Il avait identifié les points forts et les faiblesses méthodologiques de chacune, en utilisant le Gold Standard
Les résultats avaient montré une relation significative entre les scores sur l’échelle du Gold Standard et l’effet du traitement. Une méthodologie rigoureuse était corrélée avec une taille d’effet du traitement plus importante. Les études avec une sérieuse méthodologie avaient montré que l’EMDR était efficace, et était plus efficace que les conditions de contrôle.
Neuf études sur douze étaient au-dessus de l’échelle moyenne du Gold Standard et elles avaient toutes montré l’efficacité de l’EMDR : les tailles d’effet pré et post EMDR variaient de 0,67 à 2,22, avec une moyenne de 1,57, et les conditions de contrôle avaient une moyenne pré et post traitement de 0,70. Six des neuf études avaient trouvé une diminution de diagnostic d’ESPT après le traitement EMDR allant de 61% à 90%.
Trois études étaient en dessous du score moyen du Gold S tandard et avaient trouvé que l’EMDR n’était pas efficace : la taille d’effet pré-post EMDR avait une moyenne de 0,21, et les conditions de contrôle une moyenne de 0,27. Une seule de ces études avait calculé la diminution de diagnostic d’ESPT dans le groupe EMDR, et avait trouvé que seulement 36% des patients n’avaient plus les critères ESPT.
Sources :
- Maxfield, L., & Hyer, L.A. (2002). The relationship between efficacy and methodology in studies investigating EMDR treatment of PTSD. Journal of Clinical Psychology, 58, 23-41
- BOURBON Emilie Sophie – thèse Traitement de l’état de stress post-traumatique après un accident de la circulation : revue de la littérature