La Maison d’aide aux victimes de Nice soigne les familles en état de choc
Mis à jour le 30 septembre 2022
Un article La Maison d’aide aux victimes de Nice soigne les familles en état de choc publié par le figaro.fr
Cette structure accueille les proches des victimes en état de sidération. Plus de 300 personnes s’y sont rendues vendredi pour recevoir écoute et soutien.
Depuis la tragique nuit de jeudi à vendredi, la Maison d’aide aux Victimes (MAV) de Nice ne désemplit pas. La CIAV (Cellule Interministérielle d’Aide aux Victimes), crée à l’occasion des attentats de novembre, a pris ces quartiers au 6, rue Gubernatis dès 4h du matin jeudi. La MAV a été ouverte le 9 novembre dernier. Elle loge un service de la mairie qui vient en aide aux victimes d’infraction (vols, agression) matériellement et psychologiquement, et n’a pas vocation au départ à traiter les victimes de terrorisme. Mais dès le lendemain du 13 novembre à Paris, des personnes étaient venues spontanément trouver soutien et réconfort. Après l’attaque du 14 juillet, la MAV est devenu le point central d’accueil des familles de victimes.
Dès vendredi, une trentaine de psychologues de la ville s’est portée volontaire pour écouter les victimes, en plus des services de la ville et du gouvernement. Rien qu’hier, 300 personnes sont passées dans la journée. Ici les proches des victimes sont d’abord identifiées, puis un dispositif d’écoute et de soutien est mis à leur disposition. Certains viennent aussi à la recherche de disparus. Ce samedi matin, une famille est passée déposer son ADN. Il reste 16 corps à identifier.
«Nous sommes encore dans une période de sidération et de choc. Certains arrivent à mettre des mots, d’autres non. C’est quelque chose qui devra être traitée sur le temps long, pendant plusieurs semaines», explique Anne-Laure Halford, psychanalyste de l’association Entr’Autres. Certains psychologues utilisent la méthode EMDR, une méthode américaine de traitement par mouvements oculaires qui peut aider à résoudre les syndromes post-traumatiques. D’autres utilisent des méthodes plus classique d’écoute. Les enfants sont invités à dessiner pour évacuer les images traumatisantes. «Il y a beaucoup d’enfants traumatisés, mais aussi des parents qui se sentent coupables d’avoir mis leurs enfants dans cette situation», raconte-t-elle.
Dès vendredi, une trentaine de psychologues de la ville s’est portée volontaire pour écouter les victimes, en plus des services de la ville et du gouvernement. Rien qu’hier, 300 personnes sont passées dans la journée. Ici les proches des victimes sont d’abord identifiées, puis un dispositif d’écoute et de soutien est mis à leur disposition. Certains viennent aussi à la recherche de disparus. Ce samedi matin, une famille est passée déposer son ADN. Il reste 16 corps à identifier.
«Nous sommes encore dans une période de sidération et de choc. Certains arrivent à mettre des mots, d’autres non. C’est quelque chose qui devra être traitée sur le temps long, pendant plusieurs semaines», explique Anne-Laure Halford, psychanalyste de l’association Entr’Autres. Certains psychologues utilisent la méthode EMDR, une méthode américaine de traitement par mouvements oculaires qui peut aider à résoudre les syndromes post-traumatiques. D’autres utilisent des méthodes plus classique d’écoute. Les enfants sont invités à dessiner pour évacuer les images traumatisantes. «Il y a beaucoup d’enfants traumatisés, mais aussi des parents qui se sentent coupables d’avoir mis leurs enfants dans cette situation», raconte-t-elle.
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