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EMDR et Attachement
Mis à jour le 22 février 2025
Un chapitre d’Hélène Dellucci, publié dans le livre L’attachement en psychothérapie de l’adulte, qui fait le lien entre la thérapie EMDR et la dimension de l’attachement.
Livre publié en français
Résumé du chapitre EMDR et attachement
Ce chapitre propose de faire le lien entre la thérapie EMDR et la dimension de l’attachement.
Développée à l’origine pour soulager le trouble de stress post-traumatique (TSPT), cette méthodologie devenue une thérapie à part entière s’est beaucoup développée au cours des deux dernières décennies, pour s’adapter à la réalité du trouble post-traumatique complexe et des troubles dissociatifs, deux tableaux cliniques qui demandent une prise en compte du système d’attachement et des blessures du lien pour proposer un traitement efficace.
La conceptualisation de l’attachement désorganisé et des traumatisations des 1000 premiers jours de vie nous conduisent à proposer des adaptations particulières de la thérapie EMDR pour qu’elle reste efficace aussi pour ces survivants de traumatisations complexes et chroniques.
Nous décrirons brièvement la thérapie EMDR et les adaptations que nous proposons.
Sommaire :
- La thérapie EMDR
- Les blessures du lien, des traumatismes d’un ordre particulier
- Le plan de traitement lorsqu’il y a une traumatisation du lien
- La stabilisation neurovégétative,
- La stabilisation psychique,
- La stabilisation d’ordre relationnel
- L’anamnèse
- Cibler les liens d’attachement
- Les empreintes précoces traumatiques
- EMDR et attachement chez les enfants et les adolescents
- Aborder spécifiquement les blessures du lien
L’ouvrage
La théorie de l’attachement est devenue une approche incontournable en psychopathologie et psychothérapie. Elle permet d’enrichir le regard du praticien sur la psychopathologie de l’adulte et d’éclairer certains aspects cruciaux à la réussite d’une psychothérapie.
Dans les cas de traumatismes complexes, dans lesquels les figures d’attachement ont souvent été à l’origine de situations traumatisantes, la prise en charge est rendue particulièrement compliquée du fait des difficultés du patient à demander, recevoir et accepter des soins, notamment en psychothérapie. Savoir évaluer l’attachement dès les premiers entretiens en clinique adulte est un enjeu crucial, pour pouvoir ensuite tenir compte de cette dimension afin de favoriser l’alliance avec le thérapeute.
De grands spécialistes internationaux de l’attachement se sont réunis dans cet ouvrage afin d’offrir au professionnel des pistes innovantes, lui permettant, grâce aux avancées en neurosciences :
- d’affiner son évaluation clinique ;
- d’appliquer la théorie de l’attachement à sa pratique ;
- d’améliorer l’alliance de travail avec les patients difficiles ;
- d’articuler les liens entre son histoire personnelle et sa propre capacité à dispenser des soins (caregiving).
L’ouvrage présente enfin différentes modalités psychothérapeutiques liées à la théorie de l’attachement en différenciant les psychothérapies attachement-informées, les psychothérapies basées sur l’attachement et les psychothérapies de l’attachement.
Sommaire :
- Préface : Antoine et Nicole Guédeney
- I. L’ATTACHEMENT CHEZ L’ADULTE : REPÉRAGES THÉORIQUES
- 1. Perspectives développementale et sociale de l’attachement adulte
- 2. Évaluation clinique de l’attachement chez l’adulte
- 3. Implications de la théorie et de la recherche sur l’attachement pour la psychothérapie de l’adulte
- 4. Le cerveau droit est dominant en psychothérapie
- 5. Prise en charge des traumatismes complexes : apports de la théorie de l’attachement et alliance thérapeutique
- II. PSYCHOTHÉRAPIES INFORMÉES PAR L’ATTACHEMENT
- 6. Thérapie des schémas et théorie de l’attachement
- 7. Attachement insécure et Gestalt-thérapie du lien
- 8. EMDR et attachement
- III. PSYCHOTHÉRAPIES BASÉES SUR LA THÉORIE DE L’ATTACHEMENT
- 9. Thérapie basée sur la mentalisation et théorie de l’attachement
- 10. Thérapie interpersonnelle (TIP)
- 11. L’intervention familiale de l’attachement multi-niveaux (FAMLI)
- IV. THÉRAPIES VISANT À LA RÉPARATION DE L’ATTACHEMENT
- 12. Theraplay : un modèle de thérapie pour l’adulte
- 13. La psychothérapie développementale dyadique (DDP) pour guérir les traumatismes intergénérationnels
- 14. Lifespan IntegrationTM (ICV) et réparation de l’attachement
- 15. La thérapie centrée sur les émotions (emotion-focused therapy)
- 16. TCE pour les couples et attachement
- 17. La thérapie sensorimotrice pour les difficultés liées à l’attachement
- V. L’ATTACHEMENT, LE PSYCHOTHÉRAPEUTE ET LE CAREGIVING
- 18. Pourquoi et comment être un thérapeute sécurisant ?
- 19. Prendre soin de nous, soignants : caring for the caregiver
- CONCLUSION
- ANNEXES
- 1. Feuille de route pour développer l’alliance thérapeutique
- 2. Fiche d’auto-supervision : qualité du caregiving du thérapeute
- 3. Ressources et lieux de formations
- REMERCIEMENTS – RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Préface d’Antoine et Nicole Guédeney
PEU DE GENS savent que John Bowlby, le « découvreur » de l’attachement a été d’abord « pion », puis professeur dans un établissement pour « enfants difficiles », comme on disait à l’époque, pour « troubles du comportement », dirait-on aujourd’hui. Bien avant de devenir psychiatre et psychanalyste, il a pu observer les liens entre les troubles de ces enfants et de ces adolescents et leurs relations familiales, les séparations et carences qu’il pouvait observer (Holmes, 2014). Bowlby est frappé par le lien entre ces antécédents familiaux et le type de relation que l’enfant ou l’adolescent entretenait avec lui : l’adolescent sombre et évitant, plein de colère rentrée, mais avide d’attention, ou le jeune garçon carencé qui le suit comme son ombre.
Ainsi l’intérêt premier de Bowlby est-il d’abord pour la clinique, et pour la compréhension de la psychopathologie, en lien avec les relations parent-enfant.
Peu de gens savent que Bowlby a longtemps fréquenté la Well Baby Clinic, la PMI proche de la Tavistock Clinic, où il observait et suivait des mères et leurs jeunes enfants.
L’un de ses tout premiers travaux, comme directeur de la Tavistock Clinic, à Londres, porte sur le comportement de vol chez l’enfant et l’adolescent. En 1944, il publie dans l’International Journal of Psychoanalysis, le journal de Freud, l’article sur « quarante-quatre jeunes voleurs, leurs caractères et leur histoire familiale » (Bowlby, 2006). Il s’agit du premier article de la pédopsychiatrie moderne, avec celui de Léo Kanner sur l’autisme infantile paru à peu près en même temps, et publié dans La Psychiatrie de l’enfant, du fait de son caractère actuel et novateur concernant la méthode de la recherche clinique et la notion d’attachement. En effet, cet article de Bowlby traite une question clinique, celle du vol chez l’enfant et ce, de plusieurs points de vue : celui des troubles mentaux, tels que la classification diagnostique de l’époque les reconnaissait, mais aussi celui de la psychopathologie sous-jacente à ces symptômes ou à ces troubles. Bowlby rassemble donc l’histoire et les caractéristiques de personnalité de quarante-quatre jeunes voleurs et décrit combien ce symptôme se retrouve dans des situations très diverses : enfant normal et symptôme transitoire, pris dans le développement ; signe d’un trouble (anxiété, dépression, retard mental, psychose). Il reçoit, en clinicien attentif, chacun de ces enfants et cherche d’abord à établir une relation avec lui, puis il demande à une assistante sociale de retracer l’histoire familiale, et leur fait passer des tests de niveau intellectuel.
Bowlby isole ainsi un sous-groupe d’enfants qu’il appelle les affectionless thieves, les « voleurs dépourvus d’affect », chez lesquels les séparations précoces ont été multiples et durables, avec souvent une exposition à la violence intrafamiliale. Et c’est le premier (et le seul !) article publié dans l’International Journal of Psychoanalysis qui fasse apparaître un test statistique, lequel montre que la différence entre le groupe des « sans affect ou indifférents affectifs », et les autres est statistiquement significative, sur cinq aspects :
- les facteurs génétiques, antécédents familiaux de troubles mentaux ;
- les séparations prolongées mère/enfant ou un séjour en famille d’accueil pendant les premières années ;
- la fréquence des mères ambivalentes et anxieuses ;
- la fréquence des pères qui haïssent ouvertement leurs enfants ;
- la fréquence des événements traumatiques récents.
Toute la méthode de Bowlby est là : un fait clinique, examiné sous divers angles, pour en préciser la psychopathologie, sans préjugé théorique, avec une méthode de recherche et d’analyse rigoureuse. On observe, on dégage un fait, on fait une hypothèse, on vérifie, et de ces faits, on tire une théorie.
C’est un article capital du point de vue de l’histoire de l’attachement, car Bowlby y découvre les applications cliniques de la théorie alors encore dans les limbes. Les travaux récents confirment l’intuition de Bowlby : l’attachement qu’on appelle « désorganisé », c’est-à-dire sans style identifiable de recherche de sécurité, est l’un des éléments importants de la psychopathologie des troubles des conduites. Et Bowlby de noter : « Il n’y a aucun “indifférent affectif” parmi les témoins, ce qui est une différence significative. Nous présentons des données cliniques démontrant qu’une séparation prolongée est une des causes principales de développement du caractère non affectif (et délinquant) » (Bowlby, 2006, p. 124).
La ligne directrice du travail de Bowlby et d’Ainsworth est donc bien celle de la compréhension de la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, à la lumière des relations familiales.
L’intérêt de Bowlby pour la clinique et pour la thérapie ne s’est jamais démenti. S’il a organisé un laboratoire à la Tavistock, c’est parce que les kleiniens trus- taient la thérapie et que la recherche n’avait aucun sens pour eux. D’où les études menées avec les Robertson sur les enfants en institution, par exemple ceux restés longtemps en sanatorium, et sur l’observation des séparations précoces, dans les films comme John à la nursery, et son contre-exemple, Lucy, qui sont de véritables « recherches-action », et dont l’impact a très vite et profondément modifié les pratiques dans les hôpitaux du Royaume-Uni.
Chez nous, il a fallu attendre 1998 pour qu’une circulaire précise qu’un jeune enfant malade devait pouvoir bénéficier de la présence d’un parent auprès de lui nuit et jour, mais il est vrai que beaucoup veulent encore croire que l’attachement ne soit qu’une théorie parmi d’autres…
Bowlby, quant à lui, a toujours regretté que la recherche quantitative ait pris le pas sur les applications cliniques et thérapeutiques. La recherche quantitative et longitudinale, contrôlée, a été favorisée dans le champ de l’attachement par le succès de la « situation étrange » d’Ainsworth, relayé par celui de l’adult attachement interview de Mary Main, qui vient tout juste de disparaître. Ces outils permettaient la catégorisation de la sécurité de l’attachement et ont ouvert aux études développementales longitudinales et à celles sur la transmission intergénérationnelle. Mais elles ont mis à l’écart le fait que l’attachement est un système de comportement qui est mieux décrit de manière dimensionnelle que catégorielle, comme le fait le système de Patricia Crittenden, l’autre thésarde de Mary Main, qui, elle, est restée critique de la catégorisation des styles d’at- tachement chez l’adulte issue de l’AAI et, de ce fait, a été laissée à l’écart par l’establishment de l’attachement.
Une raison du retard de l’application de la théorie de l’attachement à la clinique de l’adulte a sans doute été le décalage de la théorisation de l’attachement chez l’adulte en tant que processus développemental, ce qui conduit à l’analyse développementale de tous les systèmes comportementaux à l’âge adulte, et aux pathologies qui s’y développent.
L’hypertrophie de la place des catégories de la strange situation au détriment des dimensions, sécurité/insécurité, organisation/désorganisation n’a pas simplifié la question clef du rapport entre attachement désorganisé et traumatisme. Les catégories issues de l’AAI sur « l’état d’esprit quant à l’attachement » ont eu, on l’a vu, le même succès, avec une application de la catégorisation sur le modèle de celles des enfants. L’intérêt porté quasi exclusivement à l’AAI a ralenti l’explora- tion et la théorisation de l’attachement chez l’adolescent et chez l’adulte en tant que processus développemental, en s’attachant à catégoriser l’état d’esprit de l’attachement à partir de la cohérence du discours. Parallèlement à la perspective développementale initiale, on a ainsi vu se développer énormément le courant dit psychosocial, qui cherche, et qui naturellement trouve des corrélations entre questionnaires portant sur un style d’attachement et un comportement social, amoureux en particulier. Bowlby intitulait son dernier article, en 1988, dans l’American Journal of Psychiatry « Developemental Psychiatry Comes of Age », c’est-à-dire « l’avènement de la psychiatrie du développement » (Bowlby, 1988a), dans lequel il montre que le développement psychologique procède par différentes voies, et non pas par stades, et que ces voies de développement s’écartent de la moyenne en fonction des accidents de parcours, des traumatismes, des deuils et des séparations, mais peuvent rejoindre la moyenne en fonction des rencontres positives, affectives, pédagogiques ou thérapeutiques, ce que Boris Cyrulnik nomme les « tuteurs de résilience ». Avec des auteurs comme Mario Mikulincer, cet avènement de l’intégration de la notion de développement dans la compréhension de la psychopathologie de l’adulte commence tout juste à se produire, dans une tentative de synthèse entre courant psychosocial et développemental (Mikulincer & Shaver, 2016b).
Cet intérêt pour la recherche basée sur l’observation clinique fait retour actuellement dans l’intérêt porté à la dimension de l’exploration, comme à celle de la régulation émotionnelle, ou aux rapports entre systèmes d’attachement et systèmes de caregiving, de manière à sortir des simples corrélations entre résultats aux échelles ou aux tests et à la « situation étrange » ou à l’AAI et les traits de personnalité ou le risque de psychopathologie. La recherche sur l’attachement est ainsi devenue prisonnière du succès et de l’efficacité de la « situation étrange » chez l’enfant et plus encore de l’AAI chez l’adulte, qui promet un passage au niveau des représentations. Mais le comportement et les représentations ne sont pas au même niveau épistémologique : certes, le comportement de base de sécurité s’observe, chez l’enfant comme chez les mammifères, mais un modèle interne de travail n’est pas accessible directement ; dès lors, les mêmes termes d’attachement, ou de figure d’attachement, prennent des acceptions différentes.
Il faut, dès lors, revenir à l’observation clinique, à l’isolement de dimensions et de catégories pertinentes, il faut s’intéresser aux systèmes complémentaires de l’attachement, le caregiving et l’exploration.
Pour l’application thérapeutique, il faut une théorie du « toujours mystérieux déroulement de la psychopathologie », comme le dit Peter Fonagy, et aussi une théorie des rapports entre le patient et le thérapeute. Or, en matière de psychopathologie de l’enfant ou de l’adulte, le modèle antérieur est celui de la pulsion. Son but initial était de relier les troubles de la sexualité de l’adulte au développement de la sexualité infantile et à ses avatars, la cure étant initiale- ment le mode unique de traitement. Bowlby propose un modèle alternatif, basé sur l’observation des effets de la séparation précoce et de la carence de soins, avec la séquence qu’il doit à Robertson, et qui organise pour Bowlby l’essentiel de la psychopathologie liée à l’expérience interpersonnelle.
C’est la seconde originalité du modèle de Bowlby et Ainsworth qui est d’être à la fois psychodynamique, développemental et interpersonnel. Bowlby n’a jamais pu consacrer autant de temps qu’il l’aurait voulu à la perspective préventive et thérapeutique liée à l’attachement. Mais le Bowlby des années 1950 ne se sentait pas assez justifié à parler de technique en psychothérapie, car il estimait qu’on ne pouvait pas dire aux cliniciens comme faire une thérapie, tant qu’on n’en savait pas plus de manière valide sur le fonctionnement psychique humain.
La trilogie de l’attachement — « peur, séparation, colère » — est ainsi d’abord un manuel de psychopathologie, comprise comme l’ensemble des modes adaptatifs et mal adaptatifs de défense contre la peur.
La partie sur les phobies donne un modèle alternatif de compréhension des phobies de l’enfance et des phobies scolaires. Au passage, Bowlby, utilisant les notes même de Freud, réanalyse le cas du petit Hans, pierre angulaire de la psychanalyse d’enfant, et montre que Freud néglige la relation très insécure et intrusive de Hans avec sa mère, au profit de l’hypothèse d’une relation œdipienne avec le père.
On trouve encore, dans la trilogie, le concept, si important en clinique et en thérapie, d’attachement inversé, de caregiving compulsif. Et l’un des plus beaux articles de Bowlby que nous connaissions est celui sur « Ce que l’on n’est pas censé savoir ni ressentir », portant sur la vérité dite ou cachée aux enfants à propos de la disparition d’un parent.
Et là, nous sommes au centre de la position de l’analyste, du psychothérapeute. Ceci nous rappelle le débat ancien, en psychanalyse, sur la position de l’analyste, entre freudiens, kleiniens et lacaniens. Sacha Nacht, l’analyste de Serge Lebovici et de tant d’autres, disait dans les années 1950 que l’analyste devait pouvoir rendre justice à son patient, à la fin de l’analyse et lui donner son opinion sur ce qu’il avait pu vivre réellement. C’était le même Nacht qui disait qu’il fallait donner rendez-vous à un phobique du métro dans le métro, une thérapie d’exposition que n’auraient pas renié les comportementalistes.
C’est pourquoi le livre édité par Joanna Smith est à la fois bienvenu, très à propos et très important. Il est écrit par une thérapeute d’exception, qui a contribué à nous apporter le Lifespan Integration. Ce dont nous avons besoin, c’est de modalités thérapeutiques valides, et qui s’adaptent aux différents contextes, faisant la preuve de leur efficacité et de leur tolérance.
Avec une grande ouverture d’esprit, ce livre nous offre un panorama de l’éventail des applications thérapeutiques de l’attachement, auquel il ne manque rien : adulte et petit enfant, enfant et adolescent, intervention brève ou prolongée, liens avec les traitements du trauma (où l’on retrouve la succession historique de la suggestion, de la psychanalyse, et de l’EMDR), prise en compte de la sexualité, liens avec les thérapies comportementales, bénéfices de la ré-évocation du vécu corporel.
Les concepts que la prise en compte de l’attachement renouvelle sont ici tous traités : le traumatisme bien sûr, la désorganisation, la dissociation, les « fantômes dans la chambre d’enfants » de Fraiberg (Fraiberg, 1989), le caregiving, la constellation maternelle de Stern, l’alliance de travail et la base de sécurité, fondement de la supervision, le renouvellement de la notion de transfert, la mentalisation, et bien d’autres.
En voyant ce livre Bowlby pourrait sans doute parler de « l’avènement de la psychothérapie attachementale », et s’en réjouir.
Nous croyons que ce livre connaîtra un grand succès, et de nombreuses rééditions.
En savoir plus
Références de l’article EMDR et Attachement :
- auteurs : Dellucci, H.
- titre : EMDR et Attachement.
- publié dans : In : Smith, J. (2023). L’attachement en psychothérapie de l’adulte: Théorie et pratique clinique. Dunod.
Aller plus loin
Formation(s) :
- Masterclass Dissociation Attachement et EMDR
- Trauma précoce, Attachement et EMDR
- Violence domestique, attachement, dissociation et EMDR
- Approche multimodale de la thérapie EMDR avec les enfants souffrant de traumatismes complexes
Dossier(s) : EMDR, dissociation et psychose