Dossier Les cognitions en EMDR
Mis à jour le 11 mars 2023
En thérapie EMDR, les cognitions négatives et positives ont une place fondamentales. Etablir de bonnes cognitions positives ou négatives peut être un défi pour les thérapeutes.
Nous avons regrouper dans ce dossier sur les cognitions en EMDR les articles, chapitres et études de cas publiés sur ce thème.
Les cognitions en EMDR
Plusieurs articles ou chapitres de livres abordent spécifiquement la questions des cognitions en EMDR.
Dans le chapitre Les cognitions dans la thérapie EMDR de Hélène Dellucci et Gabrielle Bouvier, publié dans le livre Aide Mémoire EMDR, les auteurs expliquent ce que sont les cognitions, nous rappellent les différents thèmes de cognitions, expliquent comment établir de bonnes cognitions négative et positive, comment les cognitions sont abordées dans le plan de ciblage, dans la phase d’évaluation et donnent des indications sur les cognitions et les enfants, adolescents, les cognitions avec les personnes déficitaires et le grand âge et sur les cognitions dans le trauma complexe et la chronicité.
Dans l’article Formulation de cas : Stratégies et critères de sélection des CN et CP en EMDR, Andrew M. Leeds explique la raison d’être des CN et CP, quand sélectionner les CN et CP. Ils rappellent les critères de sélection, donnent des conseils et les erreurs les plus courantes, et plusieurs exemples cliniques.
Vous retrouverez ces articles et d’autres dans notre dossier Les cognitions en EMDR
Adapter les cognitions aux publics ou problématiques spécifiques
On retrouve également des informations sur les cognitions courantes associées à des publics ou des problématiques spécifiques dans plusieurs articles ou études de cas.
Voici quelques exemples :
Carolyn Settle parle des cognitions négatives courantes liées à Covid-19 et associées aux cibles de refus scolaire dans l’article Utilisation de l’EMDR pour aider les adolescents dans leur comportement de refus de l’école après la pandémie, publié dans le Magazine Go With That, de EMDRIA
Dans l’article L’importance d’adapter la cognition positive aux valeurs du patient, Edith Ankersmit présente un cas et postule qu’ il est essentiel, lors de la formulation de la cognition positive, de prendre en compte le système de valeurs du patient. » Cela signifie que le thérapeute doit être conscient et sensible aux valeurs ethniques, religieuses et sociales – non seulement du groupe, mais aussi de l’interprétation unique de ces valeurs par le patient. »
Plusieurs auteurs abordent les nécessaires adaptations culturelles. Dans l’article Adaptations culturelles du protocole EMDR standard dans cinq pays africains, les auteurs précisent les difficultés rencontrées par les thérapeuths confrontés à des cultures différentes. Woo précise que les cognitions négatives (CN) et les cognitions positives (CP) des patients issus de cultures orientées vers le groupe peuvent préférer ceux qui ont une » orientation collectiviste « . Zimmermann que les patients de diverses cultures ont du mal à verbaliser une » émotion » (Zimmerman, 2014) ; Allon que certains n’ont aucune expérience de la métacognition – penser ou parler des pensées (Allon, 2015) ; et Hartung que des concepts abstraits comme » l’estime de soi » peuvent n’avoir aucune signification (Hartung, 2017).
Dans l’article Protocole pour les traitement des phobies en EMDR – Phase 3, l’auteur explique que les thérapeutes découvriront dans leur travail avec des patients souffrant de troubles phobiques que certaines catégories de cognitions appartiennent à des types spécifiques de peurs et donne des exemples.
Dans le chapitre Protocole pour les traitement des phobies en EMDR, Ad de Jongh détaille la phase 3 du protocole pour les traitement des phobies en EMDR et donne des exemples de CP et CP pour plusieurs types de phobies.
Dans l’article La dépendance : une solution qui devient un problème, les défis du traitement dans un monde COVID-19, Susan Brown donne les CN et CP typiques dans le cadre du croisement COVID / Dépendance.
Dans un article Les cognitions positives multiples, Glang explique : Dans la métaphore de Shapiro (1995), qui compare le traitement EMDR à un voyage en train, la cognition positive (CP) sert en quelque sorte d’aimant pour faire avancer le train. Elle suggère qu’au début, le patient ne peut souvent voir que des gains potentiels modestes, ou « une partie de la voie ». Ainsi, la CP peut contenir des limitations qui sont transcendées au cours de la séance. Dans ce cas, à la fin du parcours, le patient est capable d’identifier une cognition plus positive, qui lui échappait auparavant. Il est donc conseillé au clinicien de demander si la CP originale correspond toujours, ou s’il existe une autre affirmation plus pertinente. Il est possible d’accéder davantage à la nouvelle vision d patient en l’encourageant à identifier toutes les affirmations positives qui émergent du travail. L’installation de ces CP multiples peut renforcer l’efficacité de l’EMDR.
Ressources utiles
Des exemples de cognitions sont disponibles dans vos manuels de formation initiale en EMDR.
L’association Trauma Aid propose une Fiche plastifiée « Feuille exemples de cognitions »
Pour les thérapeutes qui travaillent en EMDR avec les enfants, les cognitions données par l’enfant : peuvent être cognitives, émotionnelles, sensorielles. Elles peuvent être données par les parents si nécessaire.
Debra Onsager, Carolyn Settle, et Robbie Adler-Tapia proposent une » Kid’s List of Cognitions«
Les articles du dossier Les cognitions en EMDR
Vous retrouverez ci-dessous tous les articles du dossier Les cognitions en EMDR. De nouveaux articles sont ajoutés au fil des mois, en fonction des nouvelles publications.
Les formations
Voici les formations disponibles à ce sujet :