Dossier Cohérence cardiaque avec les enfants

Mis à jour le 27 avril 2023

Un dossier sur la cohérence cardiaque avec les enfants.

La cohérence cardiaque est une respiration rythmée qui a de multiples bienfaits :

Elle participe à la santé et à l’équilibre émotionnel de l’enfant.
Elle l’aide à s’apaiser, à se recentrer, à retrouver la sérénité.
Elle augmente l’attention, la confiance en soi, en les autres et en l’avenir.
Elle améliore l’apprentissage, la mémorisation.
Elle développe l’empathie, la bienveillance.
Elle favorise la résilience : l’enfant qui est régulièrement en cohérence
cardiaque est plus enclin à être autonome et rebondir en toutes situations.

La pratique de la cohérence cardiaque à induction respiratoire chez l’enfant est encore plus
simple que chez l’adulte, alors que les pratiques cognitives, émotionnelles ou méditatives sont
plus complexes et nettement moins stables. Nous n’utilisons que l’induction respiratoire chez
l’enfant car elle est d’origine réflexe et ne nécessite aucun apprentissage ou mise en condition.

Dossier réalisé avec l’aide de David O’hare.

La cohérence cardiaque avec les enfants

Que se passe-t-il lorsqu’on inspire, lorsqu’on expire, lorsqu’on prête attention à sa respiration, lorsque plusieurs personnes synchronisent leur respiration…

Comment la cohérence cardiaque fonctionne-t-elle avec les enfants ? Explications de David O’Hare.

Quelles sont les applications de la cohérence cardiaque avec les enfants ? Un point sur les principales indications et la recherche.

Le protocole de biofeedback utilisé par les professionnels de la santé qui travaillent avec les enfants et des exercices de biofeedback à faire avec les enfants, sélectionnés par David O’Hare.

Exercices de cohérence cardiaque pour les enfants

Des exercices de cohérence cardiaque avec les enfants. David O Hare nous présente les exercices de cohérence cardiaque qu’il a mis au point pour les enfants : Le calme Papillon (ou le Cœur Papillon), le cœur Sourire-Soleil… Ces exercices, c’est de l’air, du souffle, de l’inspiration, sans date d’expiration. Ils n’ont aucune (zéro) contre-indication, ils sont totalement gratuites et sont assimilables en quelques minutes. Les objectifs est d’aider à installer et renforcer des ressources psychologiques qui seront des racines et des ailes pour vos enfants.

La cohérence cardiaque à l’école

De nombreux projets ont été mis en place ces dernières années : un programme de cohérence cardiaque avec les enfants destiné aux écoles, le Heartsmarts, développé par l’Institut HeartMath, le projet global heart coherence, le projet hartfocus, développé par les néerlandais…

La cohérence cardiaque pour les enfants a été introduite dans les écoles aux États-Unis il y a une vingtaine d’années par l’Institut Heartmath (www.hearthmath.org). Des résultats favorables sur le stress,
les performances cognitives et les apprentissages ont été publiés à partir de 1999. La cohérence cardiaque a également été introduite dans des écoles aux Pays-Bas par Kees Blase (www.hartfocus.nl), psychologue, il y a une quinzaine d’années. Les résultats encourageants sont superposables à ceux obtenus aux États-Unis.

Au Québec, plusieurs enseignants et psychologues scolaires ont pris l’initiative d’introduire la cohérence cardiaque à l’école. Et c’est en 2011, à Sherbrooke, qu’une enseignante en maternelle a, pour la première fois, proposé et inventé des routines respiratoires adaptées aux enfants. Depuis, la contagion a gagné d’autres établissements scolaires du Québec et aujourd’hui ce sont plusieurs centaines d’enfants qui pratiquent la cohérence cardiaque quotidiennement.

La France aussi a vu plusieurs enseignants et intervenants en collectivités proposer la cohérence cardiaque aux tout petits. Ces expériences relevaient d’initiatives individuelles jusqu’au jour où… les rectorats de l’Académie de Poitiers et de La Réunion se sont intéressés à cette pratique respiratoire.

Au mois de juillet 2017, deux enseignants-chercheurs français ont proposé à David O’Hare de réaliser deux expérimentations avec validation scientifique et publication des résultats dans des journaux spécialisés. Ces deux études devaient être menées dans des écoles de la Vienne et de La Réunion avec le soutien de la hiérarchie. Elles ont permis de mettre en place un programme de formation des enseignants et un protocole simple.

À La Réunion, ce sont 3 écoles, 35 classes et 770 élèves qui ont pratiqué deux respiroutines par jour (après la récréation du matin et après la pause méridienne), et ce durant deux mois, de novembre à décembre 2017. Parallèlement, il était demandé aussi aux enseignants de pratiquer la cohérence cardiaque à titre individuel chez eux. L’objectif était d’évaluer les effets de la cohérence cardiaque chez les enseignants au moyen de tests psychologiques, et d’évaluer plusieurs paramètres du climat de classe. L’analyse des résultats montre une amélioration significative du stress perçu par les enseignants et une amélioration significative du climat de classe : engagement des élèves, meilleure cohésion de
groupe, niveau sonore abaissé, autonomisation des enfants, plus d’attention, moins d’agitation.

Dans l’Académie de Poitiers (Vienne Sud), ce sont 8 écoles et 786 enfants qui ont pratiqué de trois à quatre respiroutines quotidiennes (à chaque retour en classe) durant cinq mois, de décembre 2017 à avril 2018. Le protocole de l’étude comprenait plusieurs tests : un test de mesure du stress auprès des élèves et des enseignants, un test de géométrie (reproduire une figure complexe) et un test de lecture (compréhension d’un texte complexe). Les élèves ont été évalués avant et après la pratique de la cohérence cardiaque. Et les résultats sont très prometteurs. Bilan : au bout d’un mois, on observe une très nette baisse du nombre de sollicitations de l’enseignant lors du test de lecture, une meilleure concentration, une plus grande capacité des élèves à organiser leur travail et une plus grande capacité de synthèse. Les enfants se projettent plus loin dans le futur et envisagent des études longues.

Les résultats préliminaires de ces deux études ont fait l’objet d’une communication au premier congrès francophone qui s’est tenu à Marseille les 20 et 21 avril 2018.