Conférence de Boris Cyrulnik sur la résilience dans les situations extrêmes
Mis à jour le 30 septembre 2022
Nous vous proposons de (re)voir cette Conférence de Boris Cyrulnik sur la résilience dans les situations extrêmes, organisée par l’Université de Nantes.
Dès le stade foetal apparaît une mémoire sans souvenirs que précèdent les traces de ce dont nous sommes issus. Ces traces de vie nous submergent ou nous manquent, nous enchantent ou nous hantent, nous subliment ou nous sidèrent lorsqu’elles sont liées à l’innommable, nous repèrent ou nous perdent, souvent nous trompent, toujours s’estompent. Différentes formes d’expression, l’art comme le récit, les rappellent à leur façon. Celui-ci peut se faire à bouche fermé, être partagé, il forme notre alentour comme il nous forme ou nous déforme. Qu’en faisons-nous, ancrent-elles nos douleurs ou sont-elles factrices possibles de résilience ? A l’occasion de l’hommage rendu à Germaine Tillion au Panthéon, mercredi 27 mai 2015, Boris Cyrulnik revient sur la vie de la résistante française pour développer la théorie de la résilience dans les situations extrêmes.
Boris Cyrulnik est un neurologue, psychiatre, ethologue et psychanalyste français. Responsable d’un groupe de recherche en éthologie clinique à l’hôpital de Toulon-la-Seyne (1972-1991), il publie son premier ouvrage Mémoire de singe et parole d’homme en 1983. Directeur d’enseignement depuis 1996 à la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulon et président du Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de « résilience » (renaître de sa souffrance). Il a également participé en 2007 à la commission Attali sur les freins à la croissance, dirigée par Jacques Attali.