
Attentat du Bataclan, suicide d’un enfant… Comment vivre après un stress post-traumatique : ils témoignent
Mis à jour le 8 mars 2025
REVUE DE PRESSE – Un article de Danièle Laufer, publié dans Version Femina, équilibré entre espoir (solutions thérapeutiques) et réalisme (cicatrices permanentes), qui offre une vision complète du processus de reconstruction post-traumatique.
Article publié en français – accès libre en ligne
L’article propose une introduction contextuelle sur le TSPT, 3 témoignages puissants et un focus technique sur la thérapie EMDR
Points clés scientifiques :
- Phase initiale : stress aigu (48h) avec peurs intenses
- TSPT aigu : symptômes persistant plus de 4 semaines
- 20% des cas évoluent vers une forme chronique
- Manifestations : insomnie, problèmes de concentration, pertes mémorielles
Témoignage d’une mère endeuillée, suite suicide de son fils de 21 ans. Symptômes : images intrusives, fatigue extrême, blocage émotionnel. Solution : EMDR (3 séances). Résultat : écriture thérapeutique (livre « Nuit de septembre »)
Témoignage de Sophie Parra, survivante du Bataclan avec deux blessures par balle et des séquelles : insomnie (5 mois), agoraphobie, évitement spatial. Reconstruction : déménagement, reconversion professionnelle. Évolution positive : naissance d’une fille, retour aux concerts. Expression : publication d’une BD témoignage
Témoignage de Stéphane Saison, ex-pompier :
Traumatisme : effondrement mortel (2003). Symptômes : flashbacks quotidiens, troubles du sommeil. Parcours thérapeutique : psychothérapie, médicaments, EMDR. Engagement : création d’une association d’aide (APTE)
Focus EMDR :
- Recommandée par OMS et HAS
- Durée séance : 60-90 minutes
- Mécanisme : retraitement de l’information par stimulations visuelles
- Efficacité : nécessite 1 à 10 séances
- Limite : non curatif mais permet un rétablissement