recherche en psychologie positive
Mis à jour le 30 septembre 2022
Un aperçu de la recherche en psychologie positive.
Allport, F. H.; Allport, G. W. (1921) Personality Traits : Their Classification and Measurement. The Journal of Abnormal Psychology and Social Psychology, Vol 16(1), Apr-Jun 1921, 6-40
Allport, Gordon W. (1921) Personality and character. Psychological Bulletin, Vol 18(9), Sep 1921, 441-455.
Antoine, Poinsot, Congard (…) Evaluer le bien-être subjectif : la place des émotions dans les psychothérapies positives
Résumé : La psychologie positive est l’étude scientifique des expériences positives, du bien-être et du fonctionnement optimal de l’individu. Elle vise à dépasser la centration fréquente en psychologie clinique sur la souffrance, sa résolution ou sa réduction. Son objectif est de rendre le patient plus heureux grâce à la compréhension et l’investissement de trois voies : une existence plaisante, engagée et pleine de sens. Pour une approche scientifique de chacun de ces domaines, il est nécessaire de disposer de mesures valides et pratiques adaptées à un cadre clinique. En pratique, il est souhaitable d’évaluer séparément les facettes constituant le concept de « bien-être subjectif», notamment l’humeur et les émotions, afin d’étudier au mieux l’efficacité de la psychothérapie positive. L’objectif de cette étude est de développer en France une Mesure de la Valence Emotionnelle (MVE) basée sur le modèle du bien-être proposé par Diener. Pour développer cet outil, un questionnaire de fréquence des émotions a été construit et proposé à 571 participants. La version finale de la mesure est composée de 23 items organisés en six ensembles, constituant chacun une échelle à part entière. La consistance est satisfaisante, de même que les secteurs de la validité qui ont été éprouvés. Les six facettes émotionnelles sont divisées en deux facteurs d’ordre supérieur, l’un positif, l’autre négatif. Le bien-être subjectif était, de façon surprenante, rarement mesuré en psychopathologie. Cette absence était regrettable, la présence d’émotions positives, l’absence d’émotions négatives et une évaluation de son sentiment de satisfaction et d’accomplissement, étant des composantes du bien-être importantes mêmes pour les patients les plus en souffrance. Nous proposons un instrument d’évaluation du bien-être adapté au cadre clinique
Baumeister, Roy F.; Bratslavsky, Ellen; Finkenauer, Catrin; Vohs, Kathleen D. (2011) Bad is stronger than good, Review of General Psychology, Vol 5(4), Dec 2001, 323-370
Bernard, Zimmermann, Favez (2009) Quelle place pour la psychologie positive dans le champ de la psychothérapie ? Perspectives théoriques et empiriques
Résumé : Ce travail vise à exposer le courant de la psychologie positive et à présenter une tentative d’articulation entre ce courant et le champ de la pratique psychothérapeutique. Nous présenterons, dans un premier temps, les fondements de la psychologie positive et les axes principaux qui la constituent. Dans cette perspective, la théorie des émotions positives de Fredrickson et la classification des vertus et des forces de caractères de Peterson et Seligman sont exposées plus en détails. Dans un second temps et à partir des travaux récents, deux façons d’établir un pont entre psychologie positive et la psychothérapie sont discutées : (i) le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques issues de la psychologie positive et (ii) une relecture des principaux modèles psychothérapeutiques au regard de la psychologie positive.
Blais, Marc R.; Vallerand, Robert J.; Pelletier, Luc G.; Brière, Nathalie M. (2008) L’échelle de satisfaction de vie: Validation canadienne-française du « Satisfaction with Life Scale. » / The satisfaction scale: Canadian-French validation of the Satisfaction with Life Scale.Canadian Journal of Behavioural Science/Revue canadienne des sciences du comportement, Vol 21(2), Apr 1989, 210-223
Cottraux (2008) La psychologie positive. Un nouveau modèle pour la psychothérapie et la prévention ? PSN , Volume 6, Issue 4, pp 175-180
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Csikszentmihalyi, M. (2004). Vivre : la psychologie du bonheur, Paris, Éditions Robert Laffont
Csikszentmihalyi, M. (2005). Mieux vivre : en maîtrisant votre énergie psychique, Paris, Éditions Robert Laffont
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Estrada CA, Isen AM, Young MJ. (1997) Positive affect facilitates integration of information and decreases anchoring in reasoning among physicians. Organizational Behavior and Human Decision Processes. 1997;72:117–135.
Résumé : Les émotions positives nous rendent plus ouverts à l’information.
Fouquereau, Evelyne; Rioux, Liliane (2002) Élaboration de l’Échelle de satisfaction de vie professionnelle (ÉSVP) en langue française: Une démarche exploratoire. / Development of the French-language Professional Life Satisfaction Scale: An exploratory study. Canadian Journal of Behavioural Science/Revue canadienne des sciences du comportement, Vol 34(3), Jul 2002, 210-215.
Fredrickson BL (1998) What Good Are Positive Emotions? Rev Gen Psychol. 1998 Sep; 2(3):300-319.
Fredrickson, Barbara L. (2001) The role of positive emotions in positive psychology: The broaden-and-build theory of positive emotions. American Psychologist, Vol 56(3), Mar 2001, 218-226
Fredrickson, Barbara L.; Losada, Marcial F. (2005) Positive Affect and the Complex Dynamics of Human Flourishing. American Psychologist, Vol 60(7), Oct 2005, 678-686
Frish M.B., Cornell J., Villanueava M., Retzlaff P.J. (1992) Clinical validation of the Quality of Life Inventory a measure of life satisfaction for use in treatment planning and outcome. Psychol Assess, 4, 92-101
Frisch Michael,(2006) Quality of Life Therapy : Applying a Life Satisfaction Approach to Positive Psychology and Cognitive Therapy (éd. John Wiley and Sons, New York, 2006).
Gauchet, Shankland, Dantzer, Pelissier, Aguerre (2012) Applications cliniques en psychologie de la santé, Psychologie Française, Volume 57, Issue 2, June 2012, Pages 131–142 Psychologie de la santé
Résumé : Cet article présente des pratiques cliniques récentes et validées en psychologie de la santé, notamment pour la gestion de la douleur et des maladies chroniques. Des techniques telles que l’acceptation et l’engagement, et la pratique de la pleine conscience ont fait leurs preuves, ainsi que les exercices favorisant l’expérience d’émotions positives. Des méthodes issues des théories cognitives et comportementales permettent également une amélioration de la qualité de vie et de l’observance des patients atteints de pathologies sévères. Enfin, le biofeedback centré sur la variabilité cardiaque favorise le développement des ressources cognitives et émotionnelles des patients, leur permettant de mieux faire face au stress et de maintenir un état de santé optimal. Les limites de ces pratiques ainsi que des pistes de recherches sont proposées.
Gander, proyer, Ruch, & Wyss (2012) The good character at work: an initial study on the contribution of character strengths in identifying healthy and unhealthy work-related behavior and experience patterns, International Archives of Occupational and Environmental Health, Volume 85, Issue 8 , pp 895-904
Gander, Proyer, Ruch, Wyss (2013) Strength-Based Positive Interventions: Further Evidence for Their Potential in Enhancing Well-Being and Alleviating Depression, Journal of Happiness Studies, Volume 14, Issue 4 , pp 1241-1259
Grant, Schwartz (2011) Too Much of a Good Thing. The Challenge and Opportunity of the Inverted U. Perspectives on Psychological Science, vol. 6 no. 1 61-76
Isen AM, Daubman KA. (1984) The influence of affect on categorization. Journal of Personality and Social Psychology. 1984;47:1206–1217.
Résumé : Les émotions positives nous rendent plus flexibles.
Isen AM, Daubman KA, Nowicki GP. (1987) Positive affect facilitates creative problem solving. Journal of Personality and Social Psychology. 1987;52:1122–1131
Résumé : Les émotions positives nous rendent plus créatifs.
Isen AM, Rosenzweig AS, (1991) Young MJ. The influence of positive affect on clinical problem solving. Medical Decision Making. 1991;II:221–227
Résumé : Les émotions positives nous rendent plus efficaces.
Jahoda, Marie (1958) Current concepts of positive mental health. Joint commission on mental health and illness monograph series. Vol 1 New York, NY, US: Basic Books Current concepts of positive mental health. (1958). xxi 136 pp.
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Laizeau M., Tarquinio C., Martin-Krumm Charles (2011) Psychologie positive et psychothérapie EMDR : Des apports réciproques !. Traité de Psychologie Positive : Fondements Théoriques et Implications Pratiques, De Boeck, pp.459-480, 2011
Laizeau M (2013) Psychologie positive et EMDR : Questions et perspectives, thèse
Résumé : L’EMDR est une thérapie intégrative créée en 1987 par Shapiro évaluée comme efficace et rapide sur les états de stress post traumatiques. En 1995, elle améliore pour arriver à ce qu’elle appelle le Traitement Adaptatif de l’Information – TAI – (« Adaptative Informational Process : AIP »), révisé en 2001 et 2006. Cette théorie postule qu’il existe au plan cérébral un système de traitement des informations capable d’intégrer les nouvelles expériences à des réseaux de mémoire existants. Depuis d’autres pathologies ont été traitées avec l’EMDR. D’autre part, en 1998, Seligman donne naissance à la psychologie positive. Au lieu de considérer la «santé mentale » comme la « réduction des troubles neuropsychiatriques », il propose non plus d’aider les gens à passer de – 5 à 0 sur l’échelle de bonheur, mais de permettre à chacun de passer de 0 à + 5 sur un continuum de bonheur. Allier ces deux perspectives pose un certain nombre d’interrogations mais ouvre également des perspectives enthousiasmantes. Trois études ont porté sur les forces de caractères avec un échantillon de 60 sujets, pour la première, 100 sujets pour la seconde et une étude de cas avec pour objectif d’évaluer l’optimisation de l’intégration des forces avec des éléments provenant de l’EMDR. Les deux études suivantes ont porté sur la création d’un protocole EMDR d’optimisme et l’étude de ses possibilités. Nos conclusions sont que, plus que jamais, une théorisation rigoureuse est nécessaire (et elle est déjà à l’œuvre dans le cadre de la psychologie positive) et la validation scientifique des assertions est déterminante pour l’efficacité des interventions alliant psychologie positive et EMDR
Lambert, Michael J.; Barley, Dean E. (2001) Research summary on the therapeutic relationship and psychotherapy outcome. Psychotherapy: Theory, Research, Practice, Training, Vol 38(4), 2001, 357-361.
Linley, P. A., Joseph, S., Harrington, S., & Wood, A. M. (2006). Positive psychology: Past, present, and (possible) future. Journal of Positive Psychology, 1, 3–16
Linley, P. A., Maltby, J., Wood, A. M., Joseph, S., Harrington, S., Peterson, C., et al. (2007). Character strengths in the United Kingdom: The VIA inventory of strengths. Personality and Individual Differences, 43 , 341–351.
Lopez, Shane J. (Ed); Snyder, C. R. (Ed), (2003). Positive psychological assessment: A handbook of models and measures. , (pp. 201-218). Washington, DC, US: American Psychological Association, xvii, 495 pp.
Lyubomirsky Sonja, Lepper Heidi S. (1999) A Measure of Subjective Happiness: Preliminary Reliability and Construct Validation
Lyubomirsky, Martin-Krumm, Nelson (2012) Psychologie positive et modèle de l’adaptation hédonique, Pratiques psychologiques 18, 133–146
Résumé : De nombreuses preuves empiriques et anecdotiques suggèrent que les joies liées à l’amour ou à la victoire ou que la tristesse liée aux défaites et aux humiliations, s’estompent avec le temps. L’adaptation aux événements positifs en particulier a été identifiée comme étant l’un des premiers obstacles au maintien du bien-être. Dans cet article, nous passerons d’abord en revue les preuves de l’adaptation hédonique à la fois pour les événements négatifs et les événements positifs dans les changements survenant au cours de la vie. Nous discuterons ensuite de la manière dont ce processus d’adaptation peut nuire à la durabilité du bonheur. Puis, nous proposerons le modèle de l’adaptation hédonique face aux événements positifs et négatifs (HAPNE) qui décrit les processus et mécanismes sous-jacents, et finalement nous proposerons plusieurs moyens auxquels les personnes peuvent avoir recours pour ralentir l’adaptation aux événements positifs ou accélérer celle en réponse aux événements négatifs.
Mandeville, L., D’Arcy,-Dubois, L. Labrecque, M.-E. et Bouffard, L. (2008). Dix ans de psychologie positive. Revue Québécoise de Psychologie, 29(3) p. 249-262.
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Martin-Krumm, C., Sarrazin, P., & Peterson, C. (2005). The moderating effects of explanatory style in physical education performance : A prospective study. Personality and Individual Differences, 38, 1645-1656.
Mitchell, Stanimirovic, Klein, & Vella-Brodrick (2009) A randomised controlled trial of a self-guided internet intervention promoting well-being Computers in Human Behavior 25 (2009) 749–760
Mongrain, M. & Anselmo-Matthews, T. (2012), Do Positive Psychology Exercises Work? A Replication of Seligman et al. (). J. Clin. Psychol., 68: n/a. doi: 10.1002/jclp.21839
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Résumé : Examen des forces du caractère dans 54 pays et 50 états américains.
Perterson, Park (2005) Classification et évaluation des forces du caractère = Classifying and measuring character strengt, Revue québécoise de psychologie.
Résumé : Cet article décrit le processus d’élaboration de la classification des 24 forces du caractère. Ce sont des traits positifs – comme la curiosité, la bienveillance et l’espoir – qui créent les différences individuelles et contribuent à l’enrichissement personnel. Il présente le questionnaire mis au point pour mesurer ces forces. Enfin, il dégage des implications pour la recherche fondamentale et appliquée.
Peterson, C., Park, N., Pole, N., D’Andrea, W. and Seligman, M. E. P. (2008), Strengths of character and posttraumatic growth. J. Traum. Stress, 21: 214–217. doi: 10.1002/jts.20332
Peterson, C., & Park, N. (2009). Classifying and measuring strengths of character. In S. J. Lopez & C. R. Snyder (Eds.), Oxford handbook of positive psychology, 2nd edition (pp. 25-33). New York: Oxford University Press. www.viacharacter.org
Plagnol, Easterlin (2008) Aspirations, Attainments, and Satisfaction: Life Cycle Differences Between American Women and Men, Journal of Happiness Studies , Volume 9, Issue 4, pp 601-619
Proyer, Ruch, et Buschor (2012) Testing Strengths-Based Interventions: A Preliminary Study on the Effectiveness of a Program Targeting Curiosity, Gratitude, Hope, Humor, and Zest for Enhancing Life Satisfaction, Journal of Happiness Studies , Volume 14, Issue 1 , pp 275-292
Rashid, T. et Seligman, M. E. P. (2008). Positive psychotherapy : A treatment manuel. New York : Oxford University Press.
Rashid, T. et Seligman, M. E. P. (2008). Positive psychotherapy : A treatment manual. New York : Oxford University Press.
René Margaux, Kindynis, Csillik (2005) Particularités des thérapies cognitivo-comportementales et des interventions de psychologie positive dans la prise en charge de la dépression chez les personnes âgées, Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive, Volume 22, Issue 4, December 2012, Pages 169–174
Résumé : La population âgée représente aujourd’hui une part de plus en plus considérable des consultations pour troubles dépressifs, d’où l’importance de proposer une prise en charge efficace et optimale. Alors que la thérapie cognitivo-comportementale s’est montrée efficace chez ces patients, elle comporte des limites, d’où la nécessité d’adaptations spécifiques au sujet âgé déprimé. De plus, à l’heure où la psychologie positive et son travail sur les ressources de l’individu s’installent dans les nouvelles techniques thérapeutiques reconnues, des études soulignent leur potentiel important auprès de la population âgée. Ce constat nous interroge sur le rôle des interventions de psychologie positive et de leurs techniques simples et accessibles, qui pourraient apporter des perspectives complémentaires aux thérapies cognitivo-comportementales classiques.
Rodrige JR, Baz MA, Widows MR, Ehlers SL (2005) Une évaluation randomisée d’un traitement de qualité de vie des patients en attente d’une greffe de poumon. American journal of transplantation : official journal of the American Society of Transplantation and the American Society of Transplant Surgeons
Résumé : La recherche montre que les patients en liste d’attente pour une transplantation pulmonaire ont une très mauvaise qualité de vie (QOL). Cette étude a évalué l’efficacité de la qualité de vie de la thérapie (QOLT) dans l’amélioration de la qualité de vie, troubles de l’humeur et de l’intimité sociale chez les adultes en attente d’une greffe de poumon. Trente-cinq adultes ont été randomisés pour QOLT (n = 17) ou une thérapie de soutien (ST, n = 18) et ont reçu individuel, des séances de traitement à base de téléphone. Évaluations QV, l’humeur et l’intimité sociale ont été menées au début et à 1 et 3 mois après le traitement. Mesures répétées des analyses de variance a montré Temps effets d’interaction significatifs Etat de x pour les trois principales mesures de résultats. Après ultérieure hoc analyses ont montré que les deux groupes ne diffèrent pas significativement au départ, mais ne différait pas significativement à la 1 – et des évaluations de suivi à 3 mois. Par rapport aux patients ST, les patients avaient QOLT scores significativement plus élevés de qualité de vie à la 1 – et les évaluations de 3 mois, la baisse perturbation de l’humeur scores à l’évaluation de 3 mois, et des scores plus élevés de l’intimité sociale à l’évaluation 1 mois. Les résultats indiquent que la qualité de vie, l’état et la relation avec le responsable d’humeur d’un patient peuvent être influencés positivement par une brève intervention psychologique avant la transplantation pulmonaire.
Lire cette recherche en anglais : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1600-6143.2005.01038.x/full
Rodrige JR, Baz MA, Widows MR, Baz M. (?) Caregivers of lung transplant candidates: do they benefit when the patient is receiving psychological services ?
Résumé : Le réseau de soutien s’avère primordial pour assurer un appui adéquat au futur transplanté. Nous avons récemment démontré qu’une intervention psychologique ciblée sur la qualité de vie, l’humeur, et les avantages de l’intimité sociales est bénéfique pour les patients en attente de transplantation pulmonaire. Objectif : Évaluer l’impact de la participation des patients au traitement sur le fonctionnement des soignants.
Lire cette recherche en anglais : https://sites.baylor.edu/michael_b_frisch/files/2014/06/Rodrigue-qoltc-effects-contagious-rct1-29xrs0n.pdf
Rogers (1961) Le développement de la personne (On Becoming a Person), Dunod, 2005, 270 p.
Résumé : C’est en 1966 que paraissait en français le best-seller de Carl Rogers. Son succès a grandement contribué à la renommée des travaux sur la non-directivité et sur la relation d’aide. Dans cette oeuvre maîtresse, Carl Rogers met l’accent sur les différentes formes de la communication. Il s’intéresse particulièrement aux formes de relations d’aide (thérapeutiques, pédagogiques), qui favorisent une meilleure appréciation des ressources latentes de l’individu, ainsi qu’une plus grande possibilité d’expression. Il démontre que la psychothérapie est une rencontre particulière entre le thérapeute et son patient : les facteurs opérants de la part du thérapeute sont ses dispositions profondes à l’égard de l’autre, son degré d’authenticité et de cohérence interne. Cet ouvrage constitue depuis sa parution la meilleure introduction à la technique rogerienne. Il s’adresse à tous les professionnels du soin psychologique (psychologues, psychiatres, psychothérapeutes) mais aussi aux personnes intervenant dans les domaines du soin, de la pédagogie ou de l’entreprise et à tous ceux concernés par les problèmes de relations humaines. Lire : fiche de lecture de Mireille Floch et Nathalie Bernard-Lamour (2011) , synthèse d’Olivier Piazza (2009)
Seligman, M. E. P. (2002b). Positive psychology, positive prevention and positive therapy. In C. R. Snyder et S. J. Lopez (Éds), Handbook of positive psychology (p. 3-9). New York : Oxford University Press
Seligman, M. E. P., Steen, T. A., Park, N., et Peterson, C. (2005). Positive psychology progress : Empirical validation of interventions. American Psychologist, 60, 410-421.
Seligman, M. E. P., Rashid, T. et Parks, A. C. (2006). Positive psychotherapy. American Psychologist, 61(8), 774-788
Shankland Rébecca Psychologie positive et TCC
Shankland, Martin-Krumm (2012) Évaluer le fonctionnement optimal : échelles de psychologie positive validées en langue française, Pratiques Psychologiques, volume 18, issue 2, juin 2012.
Résumé : Les recherches en psychologie positive ont permis d’augmenter la prise en compte et la promotion du fonctionnement optimal dans les différents champs de la psychologie. Cet article introduit un questionnement épistémologique sur l’évaluation du fonctionnement optimal ainsi que des considérations pratiques portant sur l’utilisation d’outils déjà existants en psychopathologie pouvant être réinterprétés dans le but d’évaluer bien-être et fonctionnement positif (si l’on considère le fonctionnement humain comme un continuum allant du dysfonctionnement au fonctionnement optimal), et l’utilisation d’échelles spécifiques mesurant des caractéristiques positives (si l’on considère que la théorie du continuum n’explique pas l’ensemble des phénomènes observés). Les auteurs présentent une sélection de questionnaires validés en langue française pouvant être utilisés dans le domaine de la recherche et de la pratique psychologique.
Smith, C. (2008). Positive psychology mind map.
Snyder C.R., Lopez S.J. (2002). Handbook of Positive Psychology. Oxford : Oxford University Press.
Vallieres, E. F. and Vallerand, R. J. (1990), TRADUCTION ET VALIDATION CANADIENNE-FRANÇAISE DE L’ÉCHELLE DE L’ESTIME DE SOI DE ROSENBERG. International Journal of Psych, 25: 305–316.
Résumé : Dès les débuts de la psychologie, les chercheurs dans le domaine se sont intéressés au concept de soi et plus particulièrement à l’estime de soi globale. Parmi les instruments existant en langue anglaise pour mesurer le construit de l’estime de soi globale, le ‘Self-Esteem Scale’ (RSE) de Rosenberg (1965) a démontré des indices de validité et de fidélité très élevés (Harter 1983; Wylie 1974). DÛ à sa brièveté (10 items), c’est un instrument facile à administrer, qui peut être complété par des sujets de groupes d’âges et de milieux différents. Étant donné les qualités psychométriques du ‘Self-Esteem Scale’ et l’intérêt que suscite l’estime de soi dans les recherches en psychologie, le but des présentes études était de traduire et de valider une version (L’Échelle de l’Estime de Soi: EES) du ‘Self-Esteem Scale’ de Rosenberg en langue française. La conduite de quatre études auprès d’une population d’étudiants canadiens-français de niveau collégial nous a permis d’évaluer le niveau de cohérence interne (étude 1), et la structure factorielle unidimensionnelle de l’instrument (étude 2) par le biais d’une analyse factorielle confirmatoire (LISREL VI). La validité de construit et la stabilité temporelle (test-retest) ont été évaluées lors de la conduite des études 3 et 4 respectivement. Malgré la nature préliminaire de ces résultats, ceux-ci supportent, dans l’ensemble, la validité et la fidélité de l’Échelle de l’Estime de Soi en français.
Watson, David; Clark, Lee A.; Tellegen, Auke (1988) Development and validation of brief measures of positive and negative affect: The PANAS scales. Journal of Personality and Social Psychology, Vol 54(6), Jun 1988, 1063-1070